🟪 On se re(re(re))trousse les manches

À croire qu’il n’y a toujours pas de femmes dans certains recoins d’internet.

Technoculture
6 min ⋅ 05/09/2024

Salut,

Comment allez-vous ? 


J’espère que votre été fut beau et doux.

» Édito «

Pour cette édition de Technoculture, j’hésite.

On pourrait parler de la mise en examen de Pavel Durov, le patron de Telegram, et de ce qu’elle peut signifier pour toutes les personnes qui se battent pour assainir l’espace public numérique – « Toutes les filles détestent Telegram ! », lançaient en mars la cofondatrice de #StopFisha et celle de Nao Partilhes, deux associations qui se battent pour aider les filles et les femmes victimes de violence en ligne. Et, de fait, l’application est connue pour être l’une de celle qui coopère le moins en matière de modération des comportements violents. Cela dit, il me semble plus sage d’attendre d’en savoir plus pour s’attarder plus avant sur le sujet.

Non, c’est la fin de l’été et le retour sur les bancs de l’école ou du bureau. C’est la dernière semaine des jeux olympiques, les regards se tournent déjà vers la suite, les nouvelles épreuves pour 2028, la création des Jeux Olympiques de l’e-sport… C’est peut-être plus malin d’en profiter pour s’interroger sur les représentations véhiculées dans les contenus, y compris (e-) sportifs, que nous consommons en ligne.

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Par Mathilde Saliou

Journaliste spécialisée dans le numérique et autrice de L’Envers de la Tech, Ce que le numérique fait au monde (Les Pérégrines, 2025) et Technoféminisme, comment le numérique aggrave les inégalités (Grasset, 2023).

De 2020 à 2022, j’ai été secrétaire générale de l’association Prenons la Une, qui vise à une meilleure représentation des femmes dans les médias et dans les rédactions. En lien avec l’association Nothing 2 Hide, j’y ai créé et animé une formation de sensibilisation au cyberharcèlement contre les journalistes.

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