Une brassée de liens variés
Salut,
J’espère que vous allez bien.
Comme prévu, l’écriture de mon livre aspire la majorité de mon temps. Plutôt qu’un édito, voici donc, à la volée, une brassée de liens qui ont retenu mon attention au fil des semaines. Envoyez-moi vos propres recommandations !
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« Il n’y a pas d’adultes. Personne ne conduit le bateau. » J’ai de nouveau envie de remercier les puissances célestes, si tant est qu’il y en ait, pour l’existence de Contrapoints. Dans sa dernière vidéo, l’essayiste décortique un paquet d’enjeux posés par le succès des théories du complot. À ma génération d’adulescents comme à toutes celles et ceux qui rêvent de voir d’hypothétiques super-héros venir régler les problèmes géo-éco-techno-environemento-politiques du moment, elle délivre donc ce message de la plus grande banalité, quoique de la plus haute importance : il n’y a personne d’autre que nous. Personne d’autre que nos communautés humaines ne peut prendre les responsabilités des évolutions en cours. La vidéo est longue, comme d’habitude, mais aussi très détaillée, pleine de maquillages et de déguisements de qualité, et ça se visionne bien par chapitre. Donc go watch it (c’est en anglais).
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« On ne convainc pas les gens en les prenant pour des cons. » Dans la droite ligne de réflexions sur les manières de retisser des liens avec les personnes du « monde miroir » (comme dirait Naomi Klein), qui sont attirés par les complots, par la réaction et par d’autres formes de fermeture, je me suis plutôt retrouvée dans cet édito du magazine Fracas. Je pressens que le nouveau livre de l’excellente Rose Lamy, Ascendant beauf, sera aussi plein de billes sur ces questions (cela dit, je ne l’ai pas encore lu).
Plutôt que de « prendre les gens pour des cons » ou d’alimenter le « ressentiment culturel » que critique Rose Lamy, on ferait mieux de responsabiliser les personnes en position de pouvoir. C’est du moins ce que trois exemples français m’ont fait songer ces dernières semaines :
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